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Interviews : Klaus DiBiasi

27 août 2004 (23:20) | Interviews, Plongeurs

 

Klaus DiBiasi

Klaus DiBiasi

L’Italien Klaus Di Biasi, triple champion olympique, analyse les évolutions de la discipline.

 

«  L’école chinoise a révolutionné ce sport  »

Klaus Di Biasi, 56 ans, champion olympique de haut vol en 1968, 1972 et 1976, affiche le plus riche palmarès de la discipline. Actuel directeur de l’équipe italienne, il revient sur l’évolution de son sport et sur sa particularité.

Depuis l’époque où vous faisiez de la compétition, comment le plongeon a-t-il évolué ?

Lorsque la fédération internationale a ouvert l’échelle des difficultés, tout a été transformé. On réalise des figures qui n’étaient pas autorisées à mon époque. Avant, chaque mouvement était codifié et, par exemple, les triples saltos arrière étaient interdits. Aujourd’hui, on peut tout imaginer, et la morphologie des plongeurs s’en est trouvée transformée. Les Chinois l’ont compris très vite. Leur sélection est très précise. Leurs plongeurs doivent tous faire exactement la même taille, et avec des proportions identiques, longueur de bras, de jambes, etc.

Les Chinois ont été pour beaucoup dans le développement du plongeon. Pourquoi ?

L’école chinoise a révolutionné ce sport. Avant, ils n’avaient pas le droit de participer aux compétitions internationales. Lorsqu’ils ont pu sortir, ils ont observé notre technique puis sont retournés se préparer chez eux. En 1979, aux Universiades de Mexico, ils ont tout raflé. Ils avaient optimisé au maximum la préparation. Les Américains, les Italiens, tout le monde est allé voir en Chine comment ils en étaient arrivés là. Aujourd’hui, le match se résume à la Chine contre le reste du monde. L’Australie, les Etats-Unis et la France ont fait appel à des entraîneurs chinois, ce qui permet de revenir à leur niveau.

La préparation physique a donc une grande place.

En 1968, nous faisions aussi de la préparation physique. Là, elle est plus adaptée, surtout au tremplin, qui requiert des qualités gymniques combinées au poids, pour faire plier la planche, et à la force, pour monter le plus haut possible afin de pouvoir exécuter plus de rotations. Tourner trop près de l’eau n’est jamais très beau.

Comment travaillent les plongeurs chinois ?

En faisant, par exemple, près de 400 sauts périlleux par jour. C’est une quantité énorme de travail qui se conjugue à une technique très raffinée. Mais nos cultures sont trop différentes et nous avons du mal à nous entraîner comme eux, à la dure. On s’entraîne beaucoup sur trampoline avec de gros matelas. Je me souviens de la vieille piscine de Pékin. En dessous, il y avait une grande salle avec quinze trampolines. Aujourd’hui, il y en a trente. A Rome, nous n’en avons que deux.

Les mouvements sont très inspirés de la gymnastique artistique.

Elle est aussi fondamentale que la chorégraphie. Et, comme en gymnastique, ces qualités-là se développent avant l’âge de 10 ans. Maintenant, on commence à 6 ans. Moi, j’en avais 10. Le but est de présenter le programme le plus difficile possible et le plus proche de la perfection. Tous les plongeurs réalisent des quatre saltos et demi. Ils pourraient faire un tour de plus.

La perfection tient surtout à l’entrée dans l’eau.

C’était un peu ma spécialité, d’entrer propre dans l’eau. Je faisais la différence. Aujourd’hui, ils y arrivent tous. Pour qu’il n’y ait ni jaillissement, ni remous au-dessus de l’eau, il faut créer une dépression sous l’eau qui va tout aspirer. L’entrée se fait bras tendus avec les mains croisées retournées à plat. Moi, je plongeais avec les poings retournés vers l’extérieur. A peine entré dans l’eau jusqu’aux coudes, on ouvre les bras comme si on faisait un mouvement de brasse puis on se retourne très vite pour augmenter encore cette dépression. On étudie aussi l’hydrodynamique, les poissons…

La synchronisation doit être parfaite.

Il est recommandé d’avoir de grandes mains, les coudes larges et de longs bras car, à 55 km/h, le moment opportun pour ouvrir est de l’ordre du centième de seconde. Il y a aussi un risque de traumatisme car, à cette vitesse-là, l’impact avoisine les 400 kg. Les deux jets d’eau placés au ras de la surface sont là pour que le plongeur visualise le moment de l’impact.

Les blessures sont-elles fréquentes ?

L’assistance d’un physiothérapeute est recommandée, surtout pour prévenir les traumatismes. Les poignets souffrent le plus. Certains placent des protections. Mais la colonne vertébrale et les épaules sont également très exposées.

Le développement de ce sport dépend de la détection.

Et nous ne sommes pas en Chine. En Italie, nous avons 200 licenciés pour vingt clubs. C’est peu. Alors qu’il suffit de mettre un tremplin dans une piscine pour voir que cela devient immédiatement ludique.

Cette interview est la propriété exclusive du magazine « Liberation» . Sur simple demande de leur part, l’interview ci-dessus pourra être immédiatement retirée.

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