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Interviews : Gilles Emptoz-Lacôte

16 août 2004 (23:14) | Interviews, Plongeurs

Gilles Emptoz-Lacote

Gilles Emptoz-Lacote

Gilles Emptoz-Lacote (Cadre technique national Plongeon) a accordé un entretien au journal « La Croix»  pour une édition qui sortira la deuxième semaine de Jeux Olympiques. Il répondait à la question : « Comment juge-t-on le plongeon ?» 

C’est un sport dit de production de forme. Chaque plongeon est jugé selon sa réalisation technique et artistique. Tout compte: la position de départ (20% de la notation), le départ (20%), l’élan (20%), la trajectoire (20%) jusqu’à l’entrée dans l’eau (20%). Pas question de se présenter sur le tremplin en se grattant le nez. De même, sauter trop près ou trop loin de la planche ou provoquer des éclaboussures au moment de pénétrer dans l’eau coûtent des points.

Il existe six groupes de plongeon (en avant, en arrière, renversé, retourné, en vrille, départ sur les mains), chacune de ces catégories comptant elles-mêmes un certain nombre de figures. Pendant la trajectoire en effet, le corps peut être en position droite, carpé (corps en angle droit), groupée (corps compact, les genoux contre la poitrine) ou libre.
Quel que soit le saut, l’entrée à l’eau doit toujours être verticale, avec le corps droit, les pieds serrés et les orteils en extension. Un plongeon est terminé lorsque tout le corps est complètement sous la surface de l’eau.

Enfin, inventer de nouvelles figures au cours d’une compétition est possible (faire une vrille supplémentaire par exemple). Les plongeons possèdent tous un coefficient différent. En clair, plus ils sont difficiles à exécuter, plus ils sont susceptibles de rapporter des points. Dans tous les cas, les juges donnent une note de 0 à 10. La plus haute comme la plus basse sont retirées, les autres sont additionnées puis multipliés par le coefficient du plongeon.

Aujourd’hui, les dix meilleurs plongeurs réalisent des plongeons quasiment identiques tant le niveau vers le haut s’est resserré. Les arbitres rendent leur verdict immédiatement: ils n’ont pas accès à la vidéo et ne doivent pas communiquer entre eux. La différence d’appréciation se fait surtout sur la partie artistique. Lors d’un plongeon groupé parfaitement exécuté techniquement parlant, certains vont baisser leur note d’un demi point si les genoux sont un peu écartés. D’autres au contraire n’y prêteront pas attention. Néanmoins, la part subjective est limitée. Même s’il existe des affinités entre juges suivant leur origine géographique (pays de l’Est, Anglo-saxons, Latins), la discipline a été épargnée par les scandales qu’a connu le patinage artistique. Un plongeon réussi ou au contraire raté fait l’unanimité. L’erreur ne pardonne pas, alors qu’on a vu des patineurs monter sur le podium à la suite d’une chute.

Interviewés par Olivier TALLES (journaliste de LaCroix)

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