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David Lemasson

12 novembre 2004 (16:17) | Interviews

David Lemasson

David Lemasson

Interviewé le 12 novembre 2004

« Toutes Mes victoires étaient intenses» 
Après une première retraite en 2000 scellée par un retour gagnant en compétition deux ans plus tard, le plongeur Angevin David Lemasson, 28 ans, a choisi de tirer définitivement sa révérence. Rencontre.
Cette interview est la propriété exclusive de la Fédération Française de Natation et pourra être retirée sur simple demande de leur part.
Cette interview est tirée du magazine de la Fédération Française de Natation en vente sur leur site.

En mai dernier, à l’issue des championnats d’Europe de Madrid, vous hésitiez à interrompre votre carrière. Avez-vous pris votre décision ?
David Lemasson: J’ai pris ma retraite sportive. J’ai quitté la région parisienne pour m’installer à la Roche-sur-Yon ‘(Vendée), où je suis maître-nageur. C’est une ville tranquille, le cadre idéal pour ma femme et mon fils.

En 2000, vous aviez déjà pris votre retraite, avant de revenir deux ans plus tard. Cette fois, est-ce définitif?
Absolument. En 2000, c’était différent. J’avais déclaré forfait pour les « France» , abandonnant tout espoir de me qualifier aux « Europe»  et aux Jeux de Sydney. Le plongeon n’avait plus aucun sens à mes yeux.

S’agit-il du pire souvenir de votre carrière ?
Sans aucun doute… J’ai fait beaucoup de mauvais concours. Parfois, je n’étais pas dedans, à d’autres moments, je n’étais pas motivé. Mais en 2000, il y avait de nombreuses échéances. Cela faisait trois années consécutives que je décrochais le titre de champion de France. Je visais une quatrième couronne nationale. Le jour J, je déclare forfait sur blessure. Bloqué par un lumbago, je suis dans l’incapacité de plonger. Et là, tout s’envole : les championnats d’Europe, les J.O.

Qu’est-ce qui a motivé votre retour en 2002 ?
Le plaisir, l’envie… Cette année-là, je redeviens champion de France du tremplin 1 mètre, je me qualifie pour les « Europe»  de Berlin, et j’accède à la finale de la Coupe du monde à Séville. Il s’agit de ma meilleure saison.
Mais, j’ai quand même profité d’un contexte favorable. En France personne ne dominait ma catégorie d’âge. J’ai pu rapidement me remettre à niveau.

Le plaisir c’est fondamental pour vous ?
C’est une notion capitale dans le sport de haut niveau. Quand il n’y a plus l’envie, les performances dégringolent. A l’inverse, un athlète qui se fait plaisir est libéré. Il atteint une certaine plénitude.

A quand remonte votre passion pour le plongeon ?
J’ai découvert le plongeon en 1984. J’avais 8 ans, j’ai voulu essayer, ça m’a plu et je me suis inscrit au club d’Angers. Après une année dans le groupe débutant, j’ai intégré la section compétition.

Et depuis, l’âge de 8 ans, vous avez toujours été licencié au VS Angers.
C’est exact… Je suis né à Angers, et j’y ai grandi. A mes yeux, la notion de racine est importante. C’est pourquoi, je n’ai jamais plongé pour un autre club.

Vous avez tout de même quitté la cité Angevine en 1998.
La piscine d’Angers a fermé. Je suis entré à l’Insep, à Paris, pour poursuivre ma progression. A Angers, je m’entraînais une heure et demie tous les soirs, à l’lnsep c’était une heure et demie matin et soir. Cette année-là, j’ai énormément progressé.

Cette année-là, vous avez également dû gérer de nombreux pépins physiques.
Les lombaires, le poignet. . . à l’Insep, j’ai été régulièrement handicapé par des blessures dues à la surcharge de travail. Physiquement, je suis assez fragile. J’ai tendance à me blesser facilement. Ce n’est jamais grave, mais ça m’oblige à m’arrêter.

Qu’est-ce qui vous a séduit dans le plongeon ?
La prise de risque calculée. C’est une discipline très impressionnante, mais toutes les figures sont répétées durant des heures. Il n’y a pas de place pour le hasard. Le mariage entre le milieu
aquatique et la beauté esthétique me plaît aussi… Mais, c’est difficile de trouver les mots pour expliquer ce que le plongeon représente à mes yeux.

En observant votre palmarès, on constate que vous êtes resté fidéle aux tremplins 1 mètre et 3 mètres. Le haut vol ne vous a jamais attiré ?
Je ne me sentais pas à l’aise. De plus, physiquement j’étais fragile, et à 10 mètres les chocs sont violents. Ma préférence va au tremplin 1 mètre. Comme je suis dynamique et puissant, j’ai toujours réussi à bien appuyer mon impulsion pour monter.

« Prise de risque calculée» 
N’avez-vous jamais expérimenté d’autres sports ?
Maintenant que j’ai davantage de temps, j’aimerais découvrir de nouvelles activités sportives, mais uniquement en loisir. La compétition, j’ai déjà donné. Je souhaiterais me tester dans des disciplines non aquatiques, comme le parachutisme… Les sensations doivent être extraordinaires.

A ce propos, quels sentiments éprouviez-vous lors de vos premières compétitions ?
En juillet 1986, à 10 ans, je décroche mon premier titre de champion de France en moins de 13 ans. Le début de la gloire (rires). Ensuite, tous les ans je remportais une couronne nationale dans ma catégorie d’âge. Toutes mes victoires étaient intenses. Je les ressens encore.

En 1995, vous participez à votre première compétition internationale en senior (la coupe d’Europe à Strasbourg). Engagé en plongeon synchronisé avec Fabien Girault vous vous adjugez une belle sixième place. Quels souvenirs en gardez vous ?
Cette première sélection internationale en senior, je ne l’oublierai pas. La compétition s’était bien déroulée, et l’ambiance était sympa.
Mais, ce n’est pas mon plus grand souvenir. Ma deuxième place aux championnats d’Europe junior de 1991 restera ancrée dans ma mémoire. Toute l’année, les entraînements s’étaient bien passés, et le grand jour, j’ai très bien plongé.

En revanche, vous êtes passé à côté de votre sujet aux championnats d’Europe de Madrid en mai dernier
Dix-septième avec 266,25 points, ce n’est pas brillant. Mon activité professionnelle et une légère blessure m’ont empêché de m’entraîner correctement.

De manière générale, on a le sentiment que le plongeon tricolore traverse une période difficile?
Je suis déçu par le niveau français. J’ai l’impression qu’il y a de moins en moins de plongeurs, et les jeunes qui arrivent ne sont pas toujours à la hauteur.

Avez-vous suivi le concours olympique et les Reformasses de Claire Febvay l’unique représentante tricolore à Athènes ?
J’ai regardé les J.0., mais pas le plongeon. Les commentateurs n’y connaissaient rien, et ils ont pris la chose à la légère. Pourtant, il y aurait beaucoup à dire. Depuis quelques années, le niveau international ne cesse de progresser. Le Canadien Alexandre Despatie, par exemple, est vraiment impressionnant. Quant à Claire, je suis déçu par son total de points. J’étais avec elle à Madrid, elle a le potentiel pour réaliser de grandes performances, Elle doit peut-être travailler psychologiquement pour résister à la pression durant tout un concours.

Sur huit podiums possibles, les Chinois trustent six médailles d’or. Cela vous surprend-il?
L’école Chinoise est réputée. Ils ont toujours dominé la discipline. C’est comme si leurs athlètes étaient moulés : un plongeur se blesse, un autre du même niveau prend le relais.

Pour finir, par quels mots résumeriez-vous votre carrière ?
Fierté, pour le chemin parcouru, et bonheur, pour tout ce que m’a apporté le plongeon.

Propos recueillis par Adrien Cadot pour le magazine Natation

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Commentaires

Commentaire de Carmelabrupt
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