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Interviews : Pierre Frédéric

29 juillet 2004 (23:25) | Interviews, Plongeurs

 

Frédéric Pierre

Frédéric Pierre

Frédéric Pierre s’est entretenu avec nous de sa reconversion de plongeur de haut niveau vers son poste actuel de conseiller technique régional en Bretagne. Il nous a aussi livré son sentiment sur l’évolution du plongeon.

 

Frédéric Pierre bonjour. Hier plongeur sur le circuit international (ndlr : Frédéric a participé entre autre aux J.O de Séoul 88, Barcelone 92 et Sydney 2000) et aujourd’hui CTR (conseiller technique régional) en Bretagne. Comment se passe votre reconversion ?

Ma reconversion se passe très bien, puisque je m’occupe du développement du plongeon en Bretagne. Avant même la fin de ma carrière, j’ai eu l’opportunité de rester dans le plongeon en passant le Professorat de Sport. Mes dernières années de plongeon se sont chevauchées avec mes débuts de cadre technique, ce qui m’a permis une transition en douceur. J’ai anticipé ma reconversion en la préparant longtemps avant mon dernier plongeon et tout s’est fait naturellement. Il est important de savoir où l’on veut aller, ce que l’on veut faire pour réaliser les bons choix et ensuite réussir ses projets.

Après de nombreuses années de pratique, comment jugez-vous l’évolution du plongeon en France ?

Le plongeon a toujours été un sport confidentiel. Quand des mutations s’opèrent dans notre société (il existe aujourd’hui beaucoup plus d’activités de loisirs qu’auparavant, les jeunes changent beaucoup de pratiques : c’est l’ère du zapping, l’apparition de nouvelles activités dans les piscines rendent l’accès aux créneaux plus compliqué), les disciplines dites « petites»  éprouvent d’avantages de difficultés pour continuer à exister. C’est le cas du plongeon. Nous sommes confrontés à tous ces problèmes (manques de créneaux, de moyens matériels, de cadres…) et pendant ce temps, les exigences du haut niveau grandissent avec la pratique du plongeon qui devient un métier dans beaucoup de pays (30 heures d’entraînement par semaine). Dans ce contexte, il est de plus en plus difficile de former des futurs plongeurs, le nombre de participants aux Championnats de France en témoigne.
Mais ceux qui arrivent à passer le cap, se défendent plutôt bien. Il n’y a qu’à analyser les résultats des derniers Championnats d’Europe juniors à Aix-la-Chapelle. Pour le niveau international, c’est comme avant. En France, on n’a pas les moyens de produire des champions en nombre comme en Allemagne par exemple, mais on continue à avoir à chaque génération, trois ou quatre bons plongeurs, filles ou garçons. En ce moment les filles sont à l’honneur alors que c’était les garçons il y a 10 ans. Pour rivaliser au niveau international, le seul moyen est que quelques individualités passent le cap chez les jeunes pour ensuite intégrer des structures adaptées. C’est la seule chance de s’en sortir, à condition que la politique fédérale aide celles et ceux qui ont des projets et qui mettent en oeuvre les moyens pour réussir.

Que peut-on vous souhaiter pour l’avenir, quels sont vos objectifs avec les plongeurs bretons ?

Avec l’appui du Comité de Bretagne de Natation, nous avons mis en place un programme de qualité, qui porte ses fruits aujourd’hui même si je sais que tout reste très fragile. L’idée pour le moment est de former des jeunes en leur donnant de bonnes bases. Nous insistons sur la technique pour ne pas limiter les plongeurs plus tard, dans leur progression. Nous ne cherchons pas à brûler les étapes, à battre des records à tout prix. J’inscris mon action dans ce cadre, c’est à dire de la rigueur dans les techniques de base. Pour le reste, je ne cherche pas à faire des choses pour lesquelles je n’ai pas les moyens. Par exemple, je n’ai pas 30 heures de créneaux par semaine alors je ne cherche pas à vouloir faire comme à l’étranger sans en avoir les moyens. Ce serait de l’inconscience, il n’y a pas de risques inconsidérés à prendre avec les jeunes comme cela se fait dans certains clubs où de nombreuses étapes sont brûlées (des plongeons trop compliqués par rapport au niveau technique des plongeurs sont tentés, avec très souvent des échecs).
Lors des deux derniers Championnats de France des jeunes, les plongeuses bretonnes sont celles qui ont remporté le plus de titres (6 cet hiver à Strasbourg et 6 cet été à Luminy). Cela montre que de bonnes choses ont été réalisées même si on peut toujours mieux faire. Mes objectifs dans l’avenir sont de continuer dans ce sens. Avec le manque de moyens par rapport à des structures comme l’INSEP ou à ce qui se passe à l’étranger, je me dis que l’on peut obtenir de bonnes performances en s’y prenant autrement. Je suis comme dans un laboratoire, toujours entrain de cogiter pour trouver l’astuce qui permet de faire progresser les plongeurs. Je pense avoir découvert un certain nombre de choses mais les domaines qui me restent à explorer et à découvrir sont bien plus immenses. J’aime ce côté exploration, ce côté où l’on innove. Bien sûr, ça ne fonctionne pas toujours mais chaque pas, même mauvais, est instructif.
Je m’amuse dans mon laboratoire et j’espère bien m’amuser encore longtemps et à en faire profiter les plongeurs bretons.

 

l’équipe de www.plongeon.net

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